Mon père, lieutenant dans les forces spéciales, fut infiltré en Russie un peu avant la guerre, il y rencontra ma mère, tombèrent tout deux amoureux, et voila comment je vis le jour le jour en décembre 2128. Sauf qu’Olga, ma mère donc, était le contact de l’unité de Keith, mon père, sur place, l’amour et la fille c’était pas prévu et ça ne fut pas très bien accueillit par l’armée. Du coup elle perdit le billet d’avion qu’elle était sensée gagner pour les USA avec ce boulot à cause de cette relation. Mais malgré tout ils s’aimaient, et ils m’ont adoré dès qu’ils ont vus ma frimousse de nouveau né entre les bras de ma maman. Très vite pour notre sécurité, il demanda à nous ramener toutes les deux en Amérique, mais malgré leur mariage, ils durent tout deux rester sur place. Elle parce qu’elle était avec lui et avait désormais ordre de lui servir de couverture pour avoir une chance d’entrer en Amérique et lui parce qu’il était toujours en mission. Je fus donc envoyée seule chez mes grand parents paternels qui étaient adorables et avaient beaucoup d’argent. Je grandis dans un Dôme à l’abri de tout, école privée, copains, équitation, danse, tout allait bien dans le meilleur des mondes ou pas loin. J’étais une élève douée et aimée, évidement mes parents me manquaient mais mes grands-parents étaient adorables et je les avais au téléphone assez souvent pour savoir qu’ils allaient bien. En tout cas à l’époque ils ne laissaient rien paraître des soucis qu’ils avaient en Russie, car là-bas, la vie était totalement différente pour eux.

Mais plus je grandissais, plus je sentais dans la voix de ma mère au téléphone qu’elle était inquiète, qu’elle sentait le danger trop proche d’eux et surtout qu’elle était malade fatiguée. Je m’inquiétais et mon grand père m’emmena en dehors du Dôme pour m’expliquer comment les gens vivaient quand ils avaient moins d’argent que nous. Je voulus les aider, mais je ne pouvais pas faire grand-chose, parfois je passais les barrages pour amener du pain, des masques à oxygène, des médicaments. J’eus plusieurs fois des soucis, soit avec les gens du dehors soit avec les militaires pour rentrer. Je me rendais compte que le monde mourrait et que j’étais impuissante et cela réveilla en moi une rage sourde, une colère envers les adultes qui n’avaient rien fait pour empêcher ça. Ce monde me donnait la gerbe, pas seulement l’odeur immonde et le manque d’oxygène hein, mais les gens aussi, ils devenaient pire que des animaux, pour un grain de riz ils s’entretuaient. Ça me dégoutait, mais parfois je les comprenais, ils n’avaient rien et moi j’avais tout, ça me révoltait mais étais-je pour autant prête à échanger ma vie contre la leur ? Non, et je le savais, cela me fit mal de me l’avouer, mais j’étais aussi égoïste que les autres qui abusaient de leur argent ou de leur pouvoir pour martyriser les moins chanceux.

Mais en Russie c’était pire encore, et je n’en savais rien, pas avant que mon père finisse par dire à mes grands parents que la situation était critique. Ma mère était tombée gravement malade et le gouvernement Américain refusait de la rapatrier. Mon père entra dans une rage folle, il menaça de passer à l’ennemi, mit en branle les contactes de mes grands parents et les siens. La hiérarchie finit par céder, mais c’ était trop tard, ma mère allait mourir à petit feu sous mes yeux, et toutes les bombonnes à oxygène n’y feraient rien, ses poumons étaient trop endommagés. Alors je m’occupais d’elle, je la soulageais du mieux que je pouvais, je la soignais, je la lavais, je la nourrissais, aidée par ma grand-mère et avec mon père toujours en Russie. Elle gardait toujours espoir maman, elle pensait que la guerre allait cesser, que papa allait rentrer, que le monde allait changer, que cette faille sauverait l’humanité, que tout irait mieux, bientôt... Elle me transmit cet espoir, même si c’était difficile à croire sur le coup alors que tout semblait plus sombre et sans espoir que jamais. Elle m’apprit aussi tellement de choses, elle était biologiste avant, et dès qu’elle avait assez d’énergie, elle me fait des sortes des cours en forme d’histoires merveilleuses sur les cellules et l’organisme humain. Mais malgré tout, elle mourut au bout d’un an et moi je m’inscris à l’école d’infirmière.

Quelques jours plus tard mon père rejoignis la frontière pour être exfiltré et quand il arriva à l’aéroport, il me prit dans ses bras me serra très fort en me promettant qu’il ne me quitterait plus jamais. J’étais effondrée, papa aussi, mais on reprenait doucement notre vie dans le dôme, mais maman n’était plus là et tout ça n’avait vraiment pas le même gout malgré l’amour de mes grands parents. Mais quelque part, je lui en voulais de ne pas avoir réagit plus tôt pour maman, tout comme les gouvernements n’avaient pas réagit plus tôt pour la terre, les condamnant toutes deux à une morte certaine.

Avec les histoires de maman j’avais des facilités en cours, je m’ennuyais ferme et je commençai à sécher et à faire n’importe quoi avec les potes, mais papa me rattrapa au vol et en bon militaire, il me fit rentrer dans le rang. Oh j’étais toujours une ado rebelle et insupportable, je n’en faisais toujours qu’à ma tête, parfois ça explosait entre nous parce qu’après tout ce bordel qu’il y avait eut à cause de lui ses crises d’autorité étaient malvenues. N’empêche il était là, toujours, quoi que je fasse quoi que je dise, même quand je tapais mes crises et l’accusait de tous les mots, il était fort et je me sentais en sécurité avec lui, il était le millier qui m’avait manqué toutes ces années. C’est à ce moment là qu’on a commencé à vraiment être proche lui et moi, et la complicité est née de tout ce chagrin qu’on partageait et du fait que je savais qu’il tiendrait sa promesse, qu’il veillerait toujours sur moi et qu’on était là l’un pour l’autre.

Seulement rien n’est jamais aussi simple et finalement, la guerre à continué, et mon père a dû repartir. Il me prit la tête dans ses mains et me fit un bisou sur le front avant d’y coller le sien, il me regarda dans les yeux mais je voyais complètement flou, j’avais les larmes aux yeux, les boyaux serrés et je ne voulais pas y croire. Il avait promis qu’il resterait avec moi, qu’il serait toujours là, qu’il prendrait toujours soins de moi, pourquoi il fallait qu’il reprenne du service en Russie, il bossait en Amérique depuis si longtemps et là tout d’un coup il fallait qu’il y retourne ?! Ils me prenaient pour une conne ! A moins que ce fut autre chose, je ne savais pas, il avait l’air triste de partir, il s’excusait, il me dit qu’il allait vite revenir et qu’on aurait alors notre ticket pour Terra Nova…

« Bonjour, Mademoiselle… » Le mec regarde son bloc-notes. « Kennocha McConnall ? »
« Oui c’est pour quoi ? »
« On vient vous chercher pour le pèlerinage… vous… heu… vous êtes pas au courant ? »
« Heu… si mais je pensais pas que… »
« Les ordres sont clairs, en l’absence de nouvelle de votre père vous devez y aller quand même. Mais ne vous inquiétez pas, il vous rejoindra très vite, dès qu’on l’aura retrouvé. » Ils me prennent pour une conne en plus, super.
« Vous devez préparer vos affaires. »
Je fais quoi ? J’y vais, je les envoie chier ? Putain papa ! T’aurais pu me prévenir, je n’ai pas envie de te laisser et de partir sans toi sur cette putain de nouvelle terre !
« Et si je dis non ? »
« On a ordre de vous emmener de force. »
« Vous êtes pas sérieux ! »
Les deux soldats se regardent avant de faire oui de la tête et l’un d’entre eux fait un pas en avant genre il va me chopper. Je m’esquive en levant les mains.
« Ok, ok… je vais faire mes affaires ! » L’un me suit, j’ai envie de lui dire d’aller se faire foutre mais je me contente de ça :
« Tu ferais mieux d’attendre dehors si tu veux pas te retrouver avec une culotte dans la tête… » Comme si j’en avais quelque chose à foutre qu’il voit mes dessous…
« Me prend pas pour un con. »
Il ne bouge pas… merde… il me prend pas pour une conne finalement. Mon sac est fait, le minimum vital niveau fringues, mais c’est hors de question que je parte sans mon MP3, mon synthé et ma guitare. Je les suis, mais plus je m’éloigne de la maison plus je sens mes larmes monter, et au bout d’un moment je tiens plus je cours en arrière, ils vont me rattraper, malgré le bordel que je leur aie foutu dans les pattes. Je balance mon sac, je pleure, mais ils me sautent dessus, me maitrise en un rien de temps – j’ai beau être remontée et connaître des techniques de self-défense, merci papa, je fais genre cinquante kilos toute mouillée donc bon – ils me trainent jusqu’à Hope Plaza et m’enferment quelques heures en attendant le départ.

Je me retrouve donc seule devant le portail, je jette un dernier regard en arrière mais à quoi bon, j’ai les yeux tout mouillés je vois quedal. « Iffaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! » Quoi ?! Mais !? J’essuie mes yeux et je regarde en arrière, c’est lui, papa ! Je cours et je lui saute dans les bras. Finalement j’ai vingt-et-un ans et je pars avec mon père vers une nouvelle vie pleine d’espoir.

« Ouaaaaaaaaaaah ! » Je suis abasourdie par la beauté de l’endroit, les arbres, le ciel, même la maison dans laquelle on a été installé est trop bien. Bon l’oxygène ça me file mal au crane les premiers temps, le soleil aussi, mais je m’y fais et même à la bouffe, ce que c’est bon de manger des fruits ! Papa a une place réservée dans les forces armées de la colonie, et moi je travaille en tant qu’infirmière vu que j’ai obtenu mon diplôme juste avant de partir. Ce nouveau départ signifie tant de choses pour, moi, l’espoir de ma mère, la beauté d’un monde qui renait et que nous devons préserver. Ici je me sens mieux que jamais, j’ai l’impression d’être véritablement chez moi, bien plus que dans le Dôme. Je garde mon brin de folie, mais je suis plus apaisée, et plus que jamais décidée à aider les gens et à les soigner, car mine de rien, vivre ici n’est pas de tout repos.

bienvenue à terra nova !

Te voilà validé, tu fais désormais partie des habitants de Terra Nova !
Avant toute chose cher citoyen, il y a quelques petits trucs que tu dois régler pour qu'on s'assure que tu sois arrivé ici en toute légalité.
Pour éviter de te retrouver confronter à ton clone dans la colonie, passe remplir le formulaire qui te permettra de réserver ton avatar. Ensuite passe donc par ici pour nous aider à mettre à jour le registre des pèlerinages. Si tu es âgé de plus de 16 ans, tu as forcement trouver un travail dans la colonie, pour cela il y a aussi un formulaire à remplir après avoir lu l'annexe sur les métiers de Terra Nova.
Une fois tous cela fait, il ne te restera plus qu'a créer un sujet pour tes liens et un autre pour tes rp en cours histoire de ne pas t'y perdre. Et puis si l'envie te prends de créer un scénario c'est par ici. Allez maintenant cours, vole, va t'éclater avec les dinos, te voilà dans un nouveau monde \o/ !