Terra Nova
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -11%
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
Voir le deal
641 €

Partagez | 
 

 le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alwyn-Jewell Jernigan
Alwyn-Jewell Jernigan
Equipe de choc

Féminin
◮ MESSAGES : 600
◮ DATE DE NAISSANCE : 28/12/1994
◮ ÂGE : 29


CARTE D'EMBARQUEMENT
◮ BILLET DE DEPART : recrutement.
◮ SECTEUR D'ACTIVITÉ : militaire.
◮ SECTEUR D'HABITATION : nord.

le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA Empty
MessageSujet: le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA   le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA I_icon_minitimeMar 1 Jan - 22:00


JERNIGAN VS MCCONNALL
2149, march 28 « Soldat Jernigan. » J'hochais la tête à l'entende de mon nom. J'étais officiellement assigné à la mission d'arrivée du cinquième pèlerinage qui aurait lieu la semaine suivante. Une mission facile à repérer les têtes ébahis des nouveaux arrivants.

Le jour J était arrivé. Je passais ma main sur mon arme à ma ceinture et relevais la tête au moment où le grand portail de terra nova s'ouvrait devant ma brigade. Aujourd'hui, c'était une grande journée pour moi, mais également pour toute la colonie. Le chemin jusqu'au portail durait environ une demi heure, j'étais tenu de garder mon arme en l'air, étant donné qu'aujourd'hui j'étais en première ligne. Même si au fond je savais qu'il n'y absolument aucuns dangers, à ce moment de la journée, dans cette zone de la jungle. Et j'en savais quelque chose, oui car c'était dans ce coin là que je visitais quand je sortais illégalement de la colonie.
On arrivaient enfin au portail, l'organisation était clair, précise, même si ça ne pouvait empêcher l'ambiance d'être plutôt joyeuse, même festive, aujourd'hui. [...] Le premier nouveau heureux pèlerin franchissait le portail. Les nouveaux suivirent et au fur et à mesure des arrivées, je relâchais un peu la pression de l'arrivée de ce nouveau pèlerinage. Finalement, la dernière arrivante traversait le portail. Je détournais un instant les yeux avant de les fixer sur ses traits. Je n'aurais pas oser cracher sur ses jolies traits. Je m’approchais d'elle alors qu'elle semblait tousser son poumons. Je me penchais, poser une main aimable sur son épaule. « Ça va aller ? Ouvre bien ta bouche et essaie de respirer doucement. » lançais alors avec un sourire.

Revenir en haut Aller en bas
Kennocha O. McConnall
Kennocha O. McConnall

Féminin
◮ MESSAGES : 128
◮ DATE DE NAISSANCE : 18/12/1984
◮ ÂGE : 39


CARTE D'EMBARQUEMENT
◮ BILLET DE DEPART : recrutement.
◮ SECTEUR D'ACTIVITÉ : scientifique.
◮ SECTEUR D'HABITATION : ouest.

le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA Empty
MessageSujet: Re: le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA   le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA I_icon_minitimeMer 2 Jan - 20:04

« Iffaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! »

La voix de mon père venait de résonner dans le grand hall de métal et de béton de Hope Plaza et soudain, ma tristesse se muait en espoir, un espoir immense, celui d’une nouvelle vie, d’une nouvelle chance. Celui-là même que j’aurais dû ressentir depuis qu’il m’avait dit qu’on allait partir pour Terra Nova, mais dont le départ de mon père pour la Russie m’empêchait de profiter. Mon cœur se mit à battre comme lors de son premier retour aux États-Unis, la passerelle me parut plus belle, plus lumineuse et le vortex nettement moins effrayant tout comme les soldats armés jusqu’aux dents qui le gardaient. J’étais heureuse, de nouveau, et pour la première fois depuis qu’il était parti, je n’avais plus peur, peu qui n’avait cessé de me harceler pendant son absence. La promesse que tous accueillaient avec bonheur n’était rien pour moi si je ne pouvais la partager avec mon père, je refusais cet enchantement, cette aubaine qu’il m’était donné de vivre s’il n’était pas à mes côtés. J’avais passé les derniers mois à pleurer, mon diplôme en poche et avec une note plus qu’honorable et de très bons commentaires, je déclinais tous les postes qu’on me proposait, je repoussais la vie elle même tant qu’il ne revenait pas.

Mais il était là, de retour, et juste à l’heure pour le pèlerinage, j’en étais certaine avant même de m’être retournée et de lui avoir sauté dans les bras comme une toute petite fille. Quand il s’agissait de lui, je redevenais une enfant, il avait si peu été présent quand je l’étais que ce lien que nous avions semblait s’être figé dans le temps. Et même si j’étais devenue une jeune femme, infirmière que j’aurais tout à fait pu être indépendante, je voulais rester toujours avec lui, mon père, Brian. Comme si le manque que je n’avais jamais vraiment ressenti dans mon enfance grâce à l’affection de mes grands parents et aux communications vidéo était si profondément ancré en moi que j’étais incapable de vivre sans lui. Il était sensé rentré une semaine au moins avant le pèlerinage et l’angoisse de ne plus jamais le voir avait encore augmenté pendant cette dernière semaine d’une attente insupportable, réduisant la petite lueur d’espoir qu’il me restait à un néant terrifiant. J’avais déjà perdu ma mère et je ne pouvais pas survivre si je le perdais lui aussi, et si j’avais dû continuer sans lui, je ne sais pas si j’aurais eut la force de continuer à aider les autres comme j’aimais le faire. Mais il était là, avec moi dans les bras qui refusais de le lâcher et une odeur âcre de sang et de crasse qui me fit penser que ça n’était pas passé loin pour que je parte vraiment sans lui.

« Kennocha, il faut y aller. »

Il prit mon sac et je me décidai enfin à le lâcher et à marcher vers l’arche pour passer dans ce nouveau monde qui, à ses côtés offrait toutes les possibilités de bonheur. Je souriais, je pleurais de joie, j’avais envie de crier et du coup je ne disais rien. J’étais emplie d’une sorte d’enthousiasme incontrôlable prêt à exploser et c’est ainsi que j’empruntais le vortex vers Terra Nova, le cœur battant comme une gamine le matin de Noël et la respiration accélérée par l’émotion qui me submergeais.

Alors évidement, ma première inspiration fut pour le moins douloureuse et je me mis à tousser comme si j’allais clamser et je tombais à genoux par terre, mes jambes venant de se dérober sous mes pieds. Trop d’oxygène, malgré mon existence privilégiée dans le Dôme, je n’étais pas habituée et avec tous ces émois de dernière minute, je n’étais absolument pas en mesure de me calmer et de me contrôler. Pourtant je savais que Terra Nova présentait un taux d’oxygène bien supérieur à la Terre moderne et qu’il aurait fallut que je respire lentement en arrivant pour éviter de tomber dans les pommes. RIDICULE ! Je suis ridicule ! Évidement, quelle conne ! Pendant que je m’insultait, un jeune homme armé et habillé en soldat vint me poser une main amicale sur l’épaule pour me donner la consigne que je connaissait parfaitement. Cela ne fit qu’augmenter ma colère contre moi-même, mais le pauvre, il n’y était pour rien, aussi m’efforçais-je de lui répondre gentiment, mais d’abord il fallait que je reprenne mon souffle.

Je fis oui de la tête pour lui faire comprendre que j’allais bien, mais j’étais finalement incapable de parler, ma tentative s’étant soldée par un tournis violent qui m’avait forcé à prendre m’accrocher à son gilet pour ne pas m’étaler par terre. Le paysage était magnifique, mais il tournait bien trop vite pour que j’en apprécie pleinement la beauté, et pendant que d’autres s’émerveillaient je tentais de recouvrer la pleine possession de mes moyens jurant encore contre mon incapacité à aider ceux qui comme moi s’étaient laissés surprendre. Je suis infirmière non d’un chien et je sers à rien, vraiment, irrécupérable, comme s’il avait que ça à foutre de s’occuper des idiotes comme moi, pas foutue de suivre les consignes. Il doit me prendre pour une grosse débile, super, ça commence bien… J’ouvris donc la bouche en grand et respirerait aussi lentement que possible, je devais avoir l’air d’un poisson sorti de l’eau, décidément, ça n’était pas le jour où je me ferais des amis. Je lâchai le jeune homme en souriant et essuyais mes larmes à la hâte me rendant compte que mon visage en était encore tout mouillé de ma joie qui avait laissé place à la honte.

J’avais passé le portail en dernier avec mon père qui lui avait l’habitude de se contrôler et ne paressait pas le moins du monde gêné par le changement d’atmosphère, il se tenait droit et regardait le paysage avec un air sérieux et froid. Sérieux et froid tout autant, voir d’avantage fut le regard qu’il posa sur le militaire qui s’occupait de sa fille, mais il ne dit rien. Il était sale et puait la mort, il y avait peu de chance pour que les hommes ici présents aient reconnus en lui leur futur instructeur et puis pour le moment, le gosse ne faisait rien de mal. Il ne voulait pas se mêler de ça car il savait qu’il n’était pas étranger à son malaise, et puis quelqu’un qui connaissait cet endroit était tout de même plus qualifié que lui. Je n’avais évidement rien remarqué de ce regard et commençais peu à peu à reprendre des couleurs, je me relevai doucement et put enfin parler.

« Merci… heu… Monsieur. »

Il avait l’air très jeune, enfin à peu près mon âge et ça me faisait bizarre de l’appeler comme ça, mais vu son uniforme je ne pouvais pas non plus l’appeler mon pote ou… ouais j’étais totalement perdue en fait.

« Ça va aller. »
Revenir en haut Aller en bas
 

le début ne laisse pas présager la fin ∆ KENNOCHA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I think I might die || Pv Kennocha
» Always watching over you [Kennocha]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Terra Nova :: Personnage :: 
intégration citoyenne
 :: 
flash-back
-