Terra Nova
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 Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.

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Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. Empty
MessageSujet: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 19:20


Lewis Harper Kingsley
ft. ben barnes


IDENTIFICATION
DESCRIPTION
SURNOM(S) → Lee, à la rigueur.
AGE → Vingt-neuf ans.
ORIGINE → D'origine britannique.
DATE/LIEU DE NAISSANCE → Né le 26 Mai 2120 à London, U.K.
STATUT CIVIL → Récemment séparé et de nouveau célibataire.
PELERINAGE → Cinquième pèlerinage.
SECTEUR D'ACTIVITE → Commerce & services (serveur au "Slasher").
HABITATION → Quartier Ouest.
LOTERIE OU RECRUTEMENT → Loterie (truquée ?).
En toute humilité, Lewis se définit habituellement comme quelqu'un d'on ne peut plus simple. Bien au contraire, sa personnalité est extrêmement complexe à cerner. Il a indéniablement un bon fond. Ses sentiments sont purs et justes et les causes pour lesquelles il se bat sont saines elles-aussi. Toutefois, un sombre défaut vient tâcher le tableau : c'est un lâche né. Devant telle ou telle situation, il préférera prendre la fuite plutôt que de mener le combat franchement. Il n'essaiera d'ailleurs jamais d'engager la lutte s'il n'est pas certain de la gagner ; son esprit minutieux calculant avec complexité la stratégie qu'il lui faut appliquer. C'est aussi un trait fort de son caractère : la compétition. Lewis n'admet aucune faute et se montre assez dur la plupart du temps avec lui-même lorsqu'il échoue quelque part. Décomplexé en toutes circonstances, parfois même sans gêne, il n'a pas réellement pour habitude de réfléchir grandement avant d'agir. Impulsif, tel est son caractère, qui pourrait un jour le mener à sa perte. Lorsqu'il a quelque chose à dire, il le dit sans crainte ni atténuation de la vérité ; ce qui contraste fortement avec le caractère stratégique qu'il peut parfois afficher. Lewis est également désigné comme quelqu’un de têtu ; il faut dire qu'il ne décroche pas facilement d'une idée qui lui est propre. Il est très rare qu'il accepte les critiques - sur ses choix personnels, notamment - lorsqu'elles proviennent de gens qu'il ne connait que très peu. Très sociable, très ouvert d'esprit, fêtard et populaire dans un sens, il fait parti de ces personnes qui connaissent tout le monde à Terra Nova. Son réseau de connaissances est presque illimité ; bien qu'il ne compte ses vrais amis sur ses dix doigts. De par sa popularité au sein du camp, c'est quelqu'un qui, malgré sa jeunesse, sait se faire respecter sans toutefois en jouer. Lewis a toujours su faire preuve d'humilité et ce n'est pas son premier défaut que celui de l'orgueil. Certes, il a besoin que l'on reconnaisse ses triomphes, mais il demeure modeste en toutes circonstances. Bien qu'il ne soit pas d'un naturel séducteur, il sait pertinemment qu'il plaît aux filles et que son côté "garçon romantique" l'aide beaucoup dans sa tâche, presque malgré lui.

aime : les filles ; le Slasher ; Terra Nova ; lire ; la boisson ; le miel ; la franchise ; l'obéissance ; l'histoire d'Angleterre ; le camp ; le troc ; discuter avec les clients ; payer des tournées offertes par la maison aux jolies filles ; les balades interdites.

n'aime pas : la prison ; l'idée de mourir un jour ; le sens de l'honneur ; le monde pollué de 2149 ; les dinosaures ; avoir tort ; reconnaître lorsqu'il a tort ; s'excuser lorsqu'il a tort ; les enfants ; parler de son passé.

BEHIND MY AVATAR
PSEUDO → Ethen.
AGE → 15 y.o.
AVATAR → Ben Barnes.
CREDITS → DELPHIE.
AUTRE → Nop, chef. '.'


TELL ME YOUR STORY

La nuit semblait belle et douce. Je me vois encore, le nez collé contre la baie vitrée du salon, admirant la ville en contre-bas, depuis le sommet de mon immeuble. Je la contemplais depuis des heures, les yeux émerveillés, examinant avec curiosité chaque rayon de lune que l'on aurait pu apercevoir entre les nuages. Mais comme à chaque nuit, je devais me rendre à l'évidence, au bout de plusieurs longues minutes, que la lune n'était pas plus visible la nuit que le soleil ne l'était le jour. C'était devenu une habitude, presque un rituel que de me retrouver seul avec moi-même devant la grande fenêtre de l'appartement, chaque soir dès lors que mes parents s'étaient couchés. J'avais alors six ans et cela faisait partie des rares moments que je pouvais savourer pleinement. Je m'asseyais alors en tailleur ; le visage le plus rapproché possible de la vitre, et je dégustais avec une satisfaction complète le monde qui s'offrait à moi. Moi qui n'avais jamais eu qu'une vie de riche, je goûtai aux plaisirs du rêve et de l'évasion. Sans cesse, chaque nuit, je ne pouvais m'empêcher de songer aux autres. Comment vivaient les autres enfants ? Comment vivaient leurs parents ? Papa et maman ne cessaient de m'expliquer que nous faisions partie de l'élite, des privilégiés de ce monde. La pollution ou la misère étaient des grands problèmes de ce monde qui ne nous touchaient que superficiellement. Avec le recul, je pourrais aisément le dire : j'ai passé une enfance idyllique. Mes parents étaient assez patriotes pour s'attirer les ferveurs des gens qu'il fallait et ainsi pouvoir me payer une éducation de premier choix, comme ils s'étaient payé un bel appartement de plusieurs centaines de mètres carré à l'extérieur du centre-ville pollué de Londres. Peut-être étaient-ils du mauvais côté des affaires ? Je ne me suis jamais réellement posé la question lorsque je n'avais que six ans. Je voyais la guerre, je voyais la mort, je voyais les famines et les pollutions. Mais tout cela ne m'affectait pas vraiment. Je voyais de l'intérieur. Et les autres étaient à l'extérieur. Du haut de mes six ans, assis en pyjama sur le carrelage froid, je pensais aux autres et imaginais ma vie si j'avais vécu de l'autre côté de cette vitre. Si au lieu de naître dans un hôpital privatisé pour l'occasion, j'avais naquit au fond d'une ruelle crasseuse, à la merci de la pollution ambiante. Toutes les nuits, mon horloge interne se réglait. Je me réveillai vers minuit puis, après m'avoir assuré que mes parents dormaient profondément, je fixai le ciel gris et les bas-fonds sordides de Londres. Je suivais du regard les gens qui allaient et venaient, plusieurs étages en dessous de moi, masques plaqués contre leur visage, en essayant de leur arracher un sourire ou un petit signe de main. Aucun ne m'a jamais répondu car aucun ne m'a jamais vu. Jusqu'au jour fatidique où j'appris enfin à détester mon père. Aujourd'hui, en racontant cette histoire, je peux comprendre que la suite fût attendue. Mais, à l'époque, pour le gamin que j'étais, ce fût la descente aux enfers. Un soir, mon père n'arrivait tout simplement pas à dormir. Alors qu'il se retournait sur son oreiller, il entendit la porte grincer et mes petits pieds se faufiler à travers la maison. Je ne l'entendis pas arriver. Je me souviens d'avoir sursauté comme jamais lorsque sa voix grave et dure me tira de mes rêves les plus saugrenus. Il toussota mais je ne l'entendis pas. « Qu'est-ce que tu fais là, Harper ? » Harper était le nom de son propre père, qu'il avait imposé à ma mère lorsqu'ils avaient discuté de mon prénom. Même si l'état civil me nommait Lewis, il s'entêtait depuis à m'appeler par mon second prénom. A ce moment-là, je n'avais pas même osé me retourner. Je savais que son regard rêche se serait alors posé sur moi et je n'avais pas besoin de cela pour être effrayé. Je lui bredouillai quelques explications bien maigres. Il me fit répéter. Lorsqu'à force d'une longue attente insoutenable je finis par articuler que je regardais par la fenêtre, il se mit dans un état de colère monstre. Je ne sus jamais pourquoi réellement. D'un geste brusque, il m'intima d'aller dormir et me cria comme quoi je devais rester dans ma chambre que la nuit était tombée. Je m'étais exécuté, les larmes aux yeux. Je ne pleurai pas longtemps sur mon lit, je m'endormis bien avant. Cependant, je me souviens d'avoir entendu ma mère demander, avec une voix endormie, ce qu'il s'était passé. Et mon père lui avait répondu que tout allait bien, à ma plus grande amertume.

____

J'avais aussi un frère. Un grand frère, âgé de quatre ans de plus que moi. Je n'en ai pas parlé auparavant car je n'en avais pas éprouvé le besoin. Il n'était pas méchant avec toi. Ça non, on ne peut pas lui enlever cette qualité. C'est juste moi qui était un cauchemar pour lui. Je lui pourrissais la vie au quotidien comme il le faisait sans s'en rendre compte. Maman ne faisait pas de réelle différence entre ses enfants mais je voyais que Papa marquait très franchement la frontière entre nous deux. Il était le fils préféré en quelques sortes et le pire de tous c'est qu'il ne s'en rendait pas compte. C'est lui qui avait, presque sans faire exprès, suggéré à mon père d'installer une serrure à la porte de ma chambre. Étrangement, Papa n'avait plus reparlé du soir où il s'était mis en colère aussi violemment. Même s'il n'oubliait jamais de m'enfermer à double tours, une fois le soleil - ou ce qu'il en restait - couché. Autant vous dire que j'avais on ne peut plus hâte de quitter le foyer. J'aimerai ne pas m'éterniser sur le sujet de ma merveilleuse enfance, cela n'en vaut pas vraiment la peine. Aussi, lorsque j'ai du voler de mes propres ailes, bien que cela fût très dur pour ma mère, mon père comme mon frère - qui avait décidé de profiter le plus longtemps possible de l'appartement de mes parents - n'affichèrent aucune appréhension. Malgré les vieilles rancœurs qui s'étaient développé au sein de la famille ces dernières années, dès que je sortis de la maison, ma réputation me précéda très vite. Ainsi, nombre de commerciaux haut placés m'ouvrirent les portes de leurs entreprises. Je déclinai toutes les offres, avec une politesse agacée, au fur et à mesure de mes rencontres. Depuis quelques temps, j'avais décidé de mon avenir.

J'avais fait des études. J'avais certes mes diplômes. Et pourtant, cela faisait près d'un an que je vivais dans la rue, après avoir enchaîné des petits boulots sans lendemain. Oui, avec microbes et bactéries, avec misère et meurtre. Un an que je côtoyai un monde qui n'était pas le mien, de par ma lignée, tout en l'étant, de par mes choix. J'avais énormément d'amis dans la rue, plus encore de relations. Peut-être plus de relations que mon père ne pouvait avoir. J'errai, retournant à mes cachettes préférées pour dormir et à mes bars préférés pour me détendre. J'avais échappé au service militaire, grâce à une lettre de mon père. J'échappais au fur et à mesure aux conflits du monde entier. Je savais que j'avais de la chance. Mais je m'apitoyai sur mon sort. Ce n'était pas normal. Je me sentais privilégié alors que je n'avais rien à faire du milieu de mes parents. Et j'avais honte de ne pas être assez déterminé pour assumer mes actes. Même en changeant régulièrement de ville, je ne pus échapper plus longtemps aux avantages que me fournissaient les relations de mon père. Il finissait par retrouver ma trace, sous les supplications de ma mère, et par envoyer quelques aides financières, d'une quelconque façon que ce soit.

____

Mais quelqu'un changea brusquement le cours de ma vie. Je n'étais alors qu'un clochard, un errant parmi tant d'autres dans la vermine britannique. Quelqu'un me donna l'occasion de réussir ma vie mieux que je me l'étais promis en vivant dans la rue, lors d'une de mes longues soirées dans un bar aux moeurs étranges que j'affectionnai particulièrement. J'avais alors vingt ans et jamais encore, je le pense aujourd'hui, je n'avais connu l'amour, avant cette date. Depuis le début de la soirée, elle m'avait tapé dans l’œil. Elle était belle, brune avec des reflets roux et d'une sensualité exquise. Je ne l'avais jamais rencontré encore et lorsque je demandai au barman qui elle était, il m'indiqua qu'il ne l'avait pas vu auparavant. Et pourtant, elle arborait un teint de cire, des pommettes exquises et une démarche des plus fières. Cette jeune femme éveillait en moi des sentiments nouveaux. Je n'osais aller lui parler ; ni même lui accorder un regard, de peur que nos yeux s'entremêlent et de violer son intimité. Je me rends compte à présent de la "finesse" avec laquelle je décris la scène. Je m'en rappelle dans les moindres détails et j'avoue que mon adaptation est bien plus lyrique. Nous étions alors dans un des bars les plus miteux de Londres, avec des drogués, des clochards et des prostituées autour de nous et je ne pense pas que tout soit la vérité même lorsque je raconte cette période de mon histoire. Mais soit. Quelques fois, elle daignait lever ses yeux vers le comptoir où j'étais accoudé ; j'entrais alors subitement dans une grande discussion avec le premier amateur de boisson qui se trouvait à ma portée. Je n'ai pas vraiment retenu la suite des évènements. Alors enivré par la bière, j'ai probablement du aller engager la conversation. Nous nous sommes embrassés, nous avons fait l'amour et puis, après un an de vie commune qui sembla passer en quelques jours pour moi, nous nous sommes mariés. J'avoue que j'étais alors heureux comme aucun homme ne pouvait l'être. Eden Montgomery, récemment Kingsley, m'avait changé plus que je ne l'aurais cru.

Quelques mois plus tard, j'appris par une lettre bien maladroite la mort de mon père et celle de mon frère, tout deux dans un accident de voiture. La lettre émanait d'une autorité que je ne connaissais que de nom, à laquelle mon père devait avoir quelques attaches. C'est tout du moins ce que j'en déduis puisque la lettre disait qu'il « manquerait à tout le monde car c'était un homme bon ». Je pense qu'il n'est pas nécessaire de préciser que cette nouvelle ne m'affecta pas plus que ça. Durant quelques jours, Eden m'harcela me disant que j'étais un fils indigne pour ne ressentir aucune émotion à la mort de mon père. Les parents d'Eden étaient morts lorsqu'elle était très jeune et elle avait toujours été très proches d'eux. Je ne pus lui tenir rigueur de son comportement ; je savais ce qu'elle ressentait mais je ne pouvais partager sa peine. Aussi, je décidai de lui laisser du repos et durant quelques jours, je ne mis presque pas les pieds à la maison. Je me contentai d'aller de bars en bars, sans pour autant me bourrer la gueule, si je voulais rester crédible comme bon mari exemplaire. Toutefois, il se passa un évènement que je ne vis pas réellement arriver. Quand j'y repense à ce jour encore, je me demande comment j'ai pu succomber si facilement au vice de l'argent. Je délaissai peu à peu les bars pour les soirées privées où des jeux interdits depuis longtemps par le gouvernement se déroulaient. Dans un premier temps, je me contentai de regarder et d'observer les différentes stratégies. Par après, je décidai de me mettre moi aussi en danger en misant d'abord de petites sommes puis en prenant plus de risques. Tout du moins, en théorie. Car en pratique, mon esprit calculateur avait déjà mesuré les chances et je ne misai que si j'étais certain de gagner, préférant renoncer si toutefois le destin jouait en ma défaveur. Au bout de quelques soirs, je retournai à la maison, un petit pactole en poche. Eden m'attendait sur le lit, en pleurs. Elle cria, elle pleura encore, elle hurla même. Elle dit que j'étais fou. Fou de l'avoir laisser seule et qu'elle ne me le pardonnera jamais. Elle m'en voulait réellement, je pense. Aussi, je tournai les talons et après avoir tenté de la rassurer plusieurs fois en vain, je sortis dans la rue.

Quelques jours plus tard, je remis les pieds dans ces soirées qui avaient fini par me plaire. Je m'y mesurai contre des adversaires à chaque fois différents, qui bien souvent me sous-estimaient de par ma jeunesse. Mais presque à chaque fois, ou je l'emportai ou je me couchai. Sauf un soir. Le soir qui changea le reste de ma vie, je pense. J'avais toujours du liquide sur moi mais cette fois-ci, je dus me rendre à l'évidence que je n'aurais jamais assez pour payer ma dette. Tout se serait passé bien si, en début de partie, je n'avais pas prétendu le contraire ; et surtout si cette ordure de McGregor, contre qui je jouais ce soir-là, n'avait pas versé un truc louche dans mon verre. Ainsi donc, à force de quelques manches que j'avais remporté haut la main, le liquide pénétra les veines de mon corps et je commençai à me sentir beaucoup plus pacifique, beaucoup plus détendu et embrouillé. Quelles qu'en fussent les circonstances, j'ai perdu gros ce soir-là. « Tu peux sortir les billets, Kingsley. » A cet instant, je pense que mon instinct de survie reprit le dessus. Je lorgnai d'un oeil envieux le joueur à ma gauche. C'était Ewan, un vieux flic qui jouait parfois avec nous après avoir terminé son service. Mes yeux s'arrêtèrent sur son revolver. Je me souvins d'avoir dit à McGregor que je l'attendais dehors pour régler nos comptes. J'avais déjà saisi le flingue d'Ewan et m'était empressé de le cacher dans la poche de ma veste. Lentement, pour assurer à McGregor que je n'étais pas en train de prendre la fuite - ce que j'aurais pu faire, mais qui ne fût pas dans mes plans à cet instant -, je quittai ma chaise et quittai l'établissement où se déroulaient nos jeux par la porte de derrière. L'air était frais. McGregor se pointa et il reçut une balle entre les deux yeux. Aussi simplement que cela. Je ne sais pas comment j'ai pu le faire et pourtant je l'ai fait. La détonation cause un émoi monstre dans le bar. Je ne pus que prendre les jambes à mon cou, ma poigne fermement resserrée autour du pistolet. La seule manière de pouvoir me subtiliser aux yeux de mes partenaires de jeu était sans doute de regagner mon chez-moi et de retrouver Eden. C'est ce que j'entrepris de faire. Il faisait froid. Le vent me fouettait le visage. Je courais inlassablement, persuadé qu'ils étaient sur mes talons. Je ne rêvais que d'une seule chose : serrer Eden dans mes bras. Je ne pus malheureusement pas le faire, je le crains. Lorsque je franchis la porte de la chambre, où elle devait se trouver, endormie et sereine, je tirai une deuxième fois. Instinctivement, là encore. Je ne suis pas certain de m'en être rendu compte. Mais je n'avais pas tiré sur Eden. Ça, j'en étais certain à présent. J'avais tiré dans le dos de ce gros salopard qui était en train de s'affairer avec elle au pieu. Savoir qu'elle me trompait me mit dans une colère horrible, insoutenable autant pour elle que pour moi. L'homme s'était écroulé, elle avait crié. Mais elle n'avait pas crié comme la première fois. Non, là, son cri était bien plus strident, plus suppliant. « Oh mon Dieu, Lewis. Oh mon Dieu ! » Elle pensait probablement que j'allais commettre l'irréparable une seconde fois ? Une troisième fois, même ? Non, certainement pas. J'étais assez éprouvé ainsi. J'avais assez peur de moi-même pour penser, l'espace d'une seconde, que j'aurais pu l'abattre. Je jetai alors mon pistolet devant moi et m'enfuis.

____

Tout ma vie, je n'avais été qu'un lâche, fuyant ses responsabilités et refusant d'assumer ses actes. J'avais abandonné ma mère, puis ma femme. Quel genre d'homme étais-je ? Un homme sans coeur ni morale, j'imagine, car la seule pensée qui me traversa l'esprit en quittant ma maison, fût celle de trouver un moyen de fuir. De fuir pour de bon. J'étais alors dans un vieux restaurant de bord de route lorsque la solution m'apparut. Je sortis d'une poche de mon blouson en cuir, l'une des nombreuses lettres qui m'avaient été adressées. Tous des grands entrepreneurs et amis commerciaux de mon père qui m'offraient services et argents. L'heure était peut-être venue de faire appel à eux ? D'un certain côté, j'avais honte de moi. Honte de devoir changer de bord aussi facilement. Honte de devoir lécher les pieds de ceux dont j'avais besoin. Mais je décidais de mettre ma fierté de côté et quelques jours plus tard, en quittant le motel dans lequel j'avais élu domicile, je décidais d'aller voir l'un d'entre eux. La chose ne fût pas aisée car j'étais recherché pour deux homicides volontaires. Grâce au ciel, où à je ne sais quoi, l'homme que j'étais allé voir ne savait rien de ma situation illégale. Il ne posa pas de question et m'accorda tout de suite ce que j'étais venu chercher. Il me devait bien ça, pour avoir longtemps pu compter sur le chéquier de mon père. Ce fût à peu près ainsi que deux jours plus tard, je pus entendre mon nom à la radio. Non pas parce que j'étais recherché. Mais bel et bien parce que, grâce au plus grand des hasards, j'avais gagné la loterie de Terra Nova, pour le cinquième pèlerinage. J'en avais longuement réfléchi et cela semblait être le seul moyen de tout recommencer à zéro. Le seul moyen de refaire sa vie sans refaire les mêmes erreurs. Le seul moyen de se reconstruire, malgré les horreurs que j'avais pu faire.

En conclusion, je dirai que Terra Nova fût l'espoir de la dernière chance pour moi. Le Commandant est un type bien. Terra Nova, un espoir qui mérite d'être cultivé. Malgré toutes les épreuves par lesquelles je suis passé, je suis plus déterminé que jamais à vivre ici. Bien que je ne sois arrivé que depuis très peu de temps, j'ai pu me tisser un réseau de relations non négligeable et j'ai été embauché en tant que serveur au Slasher. Ce n'est certes pas une vie prestigieuse mais c'est une vie simple et qui me convient. Une seconde vie que je ne voudrais pas gâcher.



Dernière édition par Lewis H. Kingsley le Sam 28 Jan - 15:28, édité 37 fois
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Skylar N. Fawkes
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 19:27

Ben Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 3424876331 would you mary me ? /SBAFF/
bienvenue, bon courage, si tu as des questions, n'hésites pas. I love you
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Robyn P. Fawn
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 19:27

BEN BAAARNES, yeaah Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 3818548532
bienvenue sur le forum et bonne fiche Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 3156937584
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Emily Damhait
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 19:47

JE CONNAIS PAS Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 3818548532 *sors*
Biienvenue & bonne chance Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 2077153353
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 20:11

Merci beaucoup à vous trois. :3

Réservez moi un lien chacune, obligé. *.*
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 21:16

Barnes Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 2806429274 Je veux un lien ultra positif ;D
Bonne chance pour ta fiche
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 21:31

Avec plaisir futur copine de groupe. '.'

Merci beaucoup. Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 1272570018
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 21:32

Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 2806429274 Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 1607333954
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 21:46

Couillon, va. x)

Tu l'auras ton lien, j'ai dit. Peut-être pas celui que t'espérais mais t'en auras un. (a)
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 13:20

Bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche !
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Robyn P. Fawn
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 13:42

Je vais commencer à lire ton histoire mon lapinou move your body
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 13:49

Merci No' I love you

Robyn, attends au moins qu'elle soit finie o/
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 13:50

ouais je sais mais j'ai envie de commencer XD, et pour le peu que j'ai lu je kiff alors tu m'arrêteras pas ! *s'accroche à la fiche de lewis*
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 14:36

Tu peux, now. Elle est finie. I love you
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeSam 28 Jan - 14:41

Je saute dessus mon chou Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 550350388

EDIT/ PARFAIT! clap


bienvenue à terra nova !

Te voilà validé, tu fais désormais partie des habitants de Terra Nova !
Avant toute chose cher citoyen, il y a quelques petits trucs que tu dois régler pour qu'on s'assure que tu sois arrivé ici en toute légalité.
Pour éviter de te retrouver confronter à ton clone dans la colonie, passe remplir le formulaire qui te permettra de réserver ton avatar. Ensuite passe donc par ici pour nous aider à mettre à jour le registre des pèlerinages. Si tu es âgé de plus de 16 ans, tu as forcement trouver un travail dans la colonie, pour cela il y a aussi un formulaire à remplir après avoir lu l'annexe sur les métiers de Terra Nova.
Une fois tous cela fait, il ne te restera plus qu'a créer un sujet pour tes liens et un autre pour tes rp en cours histoire de ne pas t'y perdre. Et puis si l'envie te prends de créer un scénario c'est par ici. Allez maintenant cours, vole, va t'éclater avec les dinos, te voilà dans un nouveau monde \o/ !

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Alwyn-Jewell Jernigan
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◮ SECTEUR D'HABITATION : nord.

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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeDim 29 Jan - 11:52

    LEWIS Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 1272570018 Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 3458505197 Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 2806429274 bienvenue tousa quoi, et merci de nous avoir rejoins. :puppyeyes:
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitimeDim 29 Jan - 11:54

T'inquiète, t'es trop pas à la bourre, va Arrow

Merci quand même Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. 2425182195
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MessageSujet: Re: Lewis H. Kingsley ■ run away. uc.   Lewis H. Kingsley ■ run away. uc. I_icon_minitime

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