Terra Nova
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 I think I might die || Pv Kennocha

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Cameron L. Payne
Cameron L. Payne

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MessageSujet: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeLun 7 Jan - 22:54


    I think I might die || Pv Kennocha Nurse10

    _Tu vois la griffe juste ici ? Fais attention voyons, il pourrait se réveiller ! Bon, et bien à elle seule elle pourrait te transpercer le bras avant même que tu n'ai eu le temps de dire "ouf".

    J'aime jouer le zoologue sûr de lui-même, très professionnel tout en étant accessible pour les étudiants. Je dois être passionnant lorsque je parle, non seulement je sais tout un tas de choses sur les bestioles, mais je suis en plus le zoologue le plus sexy de la planète. Ce n'est pas la modestie qui m'étouffe en revanche, ça tout le monde l'aura remarqué, mais qu'importe ?

    _Cameron ! J'ai l'impression qu'il se réveille, peut-être ne lui a-t-on pas administrer assez de sédatif ?

    Dans la salle où je me trouve présentement, deux dinosaures fermement attachés à leur lit d'hôpital et avec assez de produits pour leur octroyer un sommeil de deux heures consécutives, je regarde les étudiants s'affairer autour de l'un d'entre eux. Les deux ont été retrouvés amochés en pleine jungle, et notre mission hebdomadaire était de les remettre sur pied et de les relâcher sans trop tarder. Fort était de constater que les élèves se passionnaient pour ce genre de mission, qui je devais l'avouer me plaisait tout autant.

    _Quelqu'un peut me dire de quelle race s'agit-il ? fis-je en levant un sourcil intrigué vers le groupe d'adolescents.

    Une petite main se lève, la Hermione Granger du groupe, et s'élance :

    _Il s'agit de deux jeunes coelurus monsieur Cameron.

    J'avais envie de crier "dix points pour Gryffondor" mais mon professionnalisme l'emporta sur tout le reste :

    _Très bien, ce sont bien deux coelurus. Je me tournai vers le deuxième "lit" sur lequel le deuxième spécimen était attaché, puis laissai échapper un sifflement. Le deuxième ayant apparemment pris la fuite sans que personne ne le voit faire.

    Cette journée passée à essayer de soigner deux coelurus de moins d'un mètre aurait pu se passer dans la calme et le contrôle le plus total. L'ennui c'est que je n'avais pas prévu qu'un petit malin s'amuse à en détacher un, celui là même à qui j'ai du injecter trop peu de sédatif (le dinosaure bien sûr, pas l'élève). J'avais finis par le retrouver, caché derrière mon bureau qu'il avait passablement commencé à me détruire avec ses petites dents. S'il n'avait pas esquivé ma fléchette de sédatif il se serait écroulé à terre, me laissant le remettre à sa convalescence. Mais sa panique l'avait poussé à m'attaquer, ce pourquoi je m'étais retrouvé à poireauter ici.

    Il semblerait que l'hôpital soit vide, où étaient-ils tous passés? Personne n'était malade ou blessé aujourd'hui ? Au bout d'un petit moment d'attente (1h30 pour être précis), on me fit asseoir sur un lit. Une petite demi-heure plus tard quelqu'un vint enfin s'occuper de moi. J'allais, grande gueule que j'étais, crier quant à cette terrible attente lorsque je vis qui allait prendre en charge ma blessure de guerre. La plus jolie des infirmières sans doute, ou des médecins. Je m'étonnais de ne pas encore la connaître, je me serais sûrement souvenu d'elle. Je regardai mon bras et fut presque déçu que le coup de dent ne soit que si peu profond : une blessure plus grave m'aurait contraint de rester plus longtemps avec mon infirmière. Cette dernière arriva vers moi, les bras chargés de matériel qui n'allait sans doute pas lui servir. Un petit bandage sur le bras et le tour était joué selon moi, j'étais loin d'imaginer une infection s'installer là-dedans.

    _Bonsoir, Cameron Payne, je ne crois pas vous connaître et je dois vous avouer en être peiné. Il commençait déjà à faire le malin. Ce qu'il ne fit plus lorsqu'elle commença à toucher sa plaie. Outch! ça fait un mal de chien, vous le savez? Il grimaçait mais essayait de garder son sourire intact, exercice pour le moins compliqué.

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Kennocha O. McConnall
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MessageSujet: Re: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeMar 8 Jan - 1:51

La journée avait commencé comme tant d’autres sur Terra Nova, une belle journée, magnifique même, comme tout ce qui se trouvait dans cet endroit merveilleux qu’était la colonie. Le temps était clair et j’avais pu observer avec délice le soleil s’élever doucement au dessus des arbres pendant que je sirotais mon café au lait matinal au calme. Mon père était parti plus tôt pour les exercices du matin avec ces soldats, levé aux aurores comme toujours et prêt à quitter notre nouvelle demeure dès que les premiers rayons du soleil passaient l’horizon. Travaillant à l’hôpital de nuit ces derniers jours, je m’étais couchée un peu après mon le levé du soleil et j’avais dormi une bonne partie de la journée ne commençant à me préparer doucement, encore un peu dans le brouillard que tard dans l’après midi. Un peu timide et très occupée par mon travail, je n’avais encore que peu de loisirs et autant d’amis, je n’avais pas osé allé au bar seule, et au marché, je me contentais de parler avec les commerçants. De plus, mon père ne me facilitait pas la tâche avec ces avertissements sur les dangers des escapades ou encore ses regards venimeux qu’il lançait à tout mâle entre 20 et 40 ans qui osaient m’adresser la parole. Son côté protecteur et autoritaire était désormais connu de tous les militaires et de pas mal de monde, mais moi, trop heureuse d’avoir retrouvé mon père et de pouvoir vivre cette deuxième chance avec lui, j’étais plus obéissante que jamais.

De toute façon, je passais la majorité de mon temps libre à étudier, je voulais reprendre des études pour devenir médecin et puis il y avait tant à découvrir sur ce nouveau monde, les dinosaures, la flore, autant de beautés que de mystère que je découvrais à la bibliothèque. Évidemment les autres êtres humains m’intéressaient aussi, je les observais un peu comme on observe une espèce animale à laquelle on ne comprend pas grand-chose, ils avaient l’air tous tellement à l’aise, tellement libres et sociables. Je devais avoir passé trop de temps à attendre mon père sans sortir ni voir personne, j’avais du mal à me réadapter, pourtant avant j’étais une fille assez populaire avant. Ou peut-être qu’au fond j’avais du mal à ne pas penser à ma chère maman qui ne connaitrait jamais la joie de prendre une bouffée d’air pur. Je soupirais en pensant à tout ça, et me dit qu’il était grand temps que je me sorte les doigts du cul et que je reprenne ma vie sociale en main. Mais d’abord, vu l’heure, il fallait carrément que je me grouille de courir jusqu’à l’hôpital en me passant de manger.

Ouf, j’étais à l’heure, à force de me perdre en contemplations et en pensées, j’allais vraiment finir par me faire virer ! J’enfilai ma blouse et saluait les rares personnes que je croisais à cette heure. Comme chaque jour, je m’occupais de Monsieur Sweets avec le plus grand soin, puis je m’occupais des éventuels autres patients même si, à moins d’une grosse attaque, nous n’étions pas débordés, loin de là. Cela me permettait d’apporter le plus grand soin à tout ce que je faisais, et j’aimais ça, m’occuper des gens, surtout de Monsieur Sweets à qui je lisais des histoires. Alors que je venais de commencer le diner de Monsieur Sweets, un des médecins ouvrit la porte à la volée et me dit :

- Ah vous êtes là Kennocha ?
- Odeya, je vous ai déjà dis de m’appeler Odeya.
- Oui pardon. Odeya. On a des points en salle 4.
- Ah… je fais au plus vite…
- Nan mais ça va, le type n’est pas à l’article de la mort, occupez vous de Monsieur Sweets, mais juste, ne l’oubliez pas.
- Très bien.


J’avais fait vite pour le repas, sans pour autant négliger ce pauvre Monsieur Sweets, mais il avait ensuite voulut que je lui remonte ses oreillers, puis que je lui mette de la musique ou plutôt non, que je lui lise une histoire. Bref, malgré tout, je ne pouvais pas l’abandonner à son triste sort comme ça alors ça avait duré bien plus longtemps que prévu. Ainsi, environs une heure plus tard et après de multiples rappels de mon plus grand fan, je me lavais les mains, et entrait dans la chambre où je devais faire des points de suture avec un grand sourire et les bras chargé de matériel. Je portais un jean bleu clair, un débardeur blanc à boutons et un pull bleu ainsi une paire de bottines. Mes cheveux étaient relevés en un chignon désordonné, j’avais un peu de crayon noir et de mascara sur les yeux et des boucles d’oreille en perle toutes simples.

« Bonsoir Monsieur, je suis désolée pour l’attente, exc… Ah bon ? Heu… Enchantée… Kennoch’Odeya… Odeya McConnhall. »

Le temps de poser le matériel sur la table qui était à coté du lit et je m’étais rendu compte que je lui avais plus ou moins coupé la parole. Cela dit, je ne comprenais rien à ce qu’il me disait, il était peiné de ne pas e connaître ? Pourquoi donc ? En tout cas, Cameron Payne, ce nom disait quelque chose à Kennocha, mais elle n’arrivait pas à le resituer dans son contexte. Elle enfila une paire de gants en latex et commença à observer la plaie avec circonspection avant de la toucher et sursauta autant que son patient lorsqu’il s’exclama que ça faisait mal.

« Oh désolée, vous voulez un sédatif ? C’est… vous vous êtes fait mordre ? Mais… Vous avez une idée du nombre de bactérie que la bouche d’un dino contient ? Il va falloir nettoyer ça consciencieusement, sans quoi vous risquez l’infection. »

Kennocha n’était pas contente du tout qu’on ne lui ait rien dit sur la nature de la blessure, il aurait dû être pris en charge tout de suite, parfois elle se posait des questions sur le sérieux des soins apportés ici, pourtant les gens étaient sensés être les meilleurs ! Enfin. Elle bougonna en prenant le matériel nécessaire, heureusement qu’elle avait tout apporté.

« Je ne sais pas si vous connaissez le Dragon de Komodo, mais les dinosaures c’est un peu le même principe, enfin non, eux ils tuent directement leur proie, mais n’empêche, ils se lavent pas les dents. J’ai lu… »

Elle s’arrêta net se redressa soudain et fit un pas en arrière avec une compresse imbibée de désinfectant dans la main.

« Payne, le… le zoologue de la colonie ? »

Voila où elle avait entendu parler de lui, une de ses rares amies lui avait parlé de ses cours, passionnants parait-il, et comme Kennocha était curieuse elles avaient discuté de certains sujets de ses cours. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle avait appris pour de Dragon de Komodo et les bactéries dans la bouche des dinos, elle était ravie de voir ce génie de la zoologie en chair et en os. D’ailleurs, elle avait mis du temps à faire le lien car son amie, une élève brillante qui ne s’attachait qu’aux connaissances, ne lui avait jamais dit à quel point ce professeur en question était beau… sexy… Nan vraiment, elle n’avait pas remarqué avant, trop concentrée sur sa tâche, mais maintenant qu’elle avait son regard plongé dans le sien, elle était troublée et devint rapidement rouge vif.
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MessageSujet: Re: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeMar 8 Jan - 18:16



    _Kennoch'Odeya? Je vous trouverais rapidement un surnom plus court ... il lui adressa un petit sourire en coin.

    De ses petites mains appliquées elle débuta son rituel de désinfection, accompagné d'un discours préventif que Cameron qualifia d'adorable. Il fit mine de l'écouter avec application, un peu à la manière de ses élèves lorsque lui-même parle.

    _Ce n'est pas de refus pour le sédatif, confirma-t-il en s'appliquant intérieurement à ne pas grimacer de douleur plus qu'il ne le faisait déjà. Après tout il avait une réputation à garder, et celle de chochote n'était pas un critère acceptable selon lui. Ah oui? Ils ne se lavent pas les dents vous dîtes... fit-il en faisant mine de réfléchir.

    Tandis qu'elle parlait de toutes ces bébêtes que Cameron affectionnait et connaissait pour ainsi dire par coeur, il pencha la tête sur le côté et entreprit de glisser son regard sur sa nuque. Délicieusement relevés, ses cheveux laissaient place à toute une partielle de peau blanche laiteuse que le jeune homme se plaisait à détailler. Cela devait être si doux au toucher, si agréable de parcourir son épaule du bout des doigts et de continuer cette ascension jusque...ahem. Il venait de partir dans un rêve éveillé lorsque la jeune femme sembla comprendre qui il était. Cet air incrédule résolument collé sur son visage angélique valait tout l'or du monde, Cameron ne pu retenir un rire franc.

    _C'est bien moi, mais merci pour cette leçon je vous donne le droit de réitérer cela quand vous le voudrez.

    Cet incorrigible, insupportable jeune homme venait une fois de plus de jeter son dévolu sur une belle créature. Il savait également à quoi cela allait le mener : à rien. Si il y a bien une chose que m'sieur Payne ne connaît pas, c'est bien l'amour. En 2149 il sortait avec une superbe fille, même la plus belle de l'université voir de l'Australie toute entière à y réfléchir, mais il n'avait pas de réels sentiments. Cameron est bel et bien amoureux oui, mais de la Femme avec un grand F. Il ne faut pas lui en vouloir, on ne vous a pas non plus dit qu'il était du genre à coucher puis jeter, mais il aimait la partie "je te courtise, tu me rejettes. Tu me courtises je me jette". Faire la rencontre d'une sublime femme, peu importait son corps à vrai dire, mais si ce qu'elle dégageait était uniformément beau, Cameron n'hésitait pas une seconde à dévoiler ses atouts un à un. Une fois l'objet du désir sous son charme il en profitait : un regard équivoque, une main derrière la nuque, un baiser volé dans le cou. C'était l'art de séduire et d'y prendre un réel plaisir. Mais lorsque s'en vient une nouvelle créature, toute aussi belle que la première, il était dans l'incapacité de ne se concentrer sur une seule. Il les voulait, toutes. Ne savoir où donner de la tête, dragouiller à tous les coins de rues, c'était ça son petit plaisir ! Si par malheur il tombait amoureux un jour, et dieu sait si m'sieur Payne en est effrayé d'avance, cette femme serait probablement la plus unique qui soit.

    Pour l'heure, il avait une fois de plus posés ses yeux sur une nouvelle créature au nez aquilin, cheveux soyeux et fines lèvres. Un ange, une fée ? Elle en avait l'air en tout cas. Elle avait en plus les joues qui rosissaient, c'était adorable. Où devait-il signer pour devenir son protecteur ? Ce gentleman ne pouvait décemment pas laisser une petite chose si fragile seule dans la colonie !

    _Vous avez un copain, un fiancé je suppose ? C'est juste une question bien sûr.

    Il se racla la gorge sans la quitter des yeux. Quels étaient les meilleurs adjectifs pour la décrire? Il n'aurait su dire. Son côté dragueur à toute épreuve repris le dessus.

    _Je vais perdre mon bras? ça m'embêterait parce que le dino qui m'a fait ça se foutra probablement de moi demain en revenant au boulot... situation gênante, vous comprenez ?


*bouh ce n'est pas beau! Je suis en quête de nouveau style ces temps-ci, j'oscille entre 1ère et 3ème personne, passé simple puis présent. C'est moche désolé, faut que je règle ce foutu problème I think I might die || Pv Kennocha 673849266 *
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MessageSujet: Re: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeMar 8 Jan - 22:59

Spoiler:

- Odeya, c’est Odeya. Répondis-je, pas très fière de mon erreur. En réalité mon premier prénom était Kennocha, mais je ne l’aimais pas beaucoup, je l’avais toujours trouvé un peu étrange à prononcer même s’il j’en aimais bien la signification : beauté. Même si je ne pensais pas que cela soit si bien trouvé pour moi, pas que je sois moche, mais bon, je n’étais pas non plus un Top Model. Et mon père qui avait osé me surnommer Iffa, un autre prénom qui voulait dire belle, franchement, j’ignore ce qu’il leur était passé par la tête lors de ma naissance, mais ils devaient tous les deux êtres sous Mary Juana. C’est pas possible autrement !

Je fus étonnée que ce grand gaillard demande un sédatif, mais après tout, c’était aussi le rôle de l’infirmière de se débrouiller pour limiter la douleur de son patient. Alors je m’exécutais en préparant un petit anesthésique local en spray à base de Lidocaïne. Avec ça, je n’avais pas besoin de m’assurer qu’il n’avait rien consommé d’autre et qu’il n’était pas allergique. Mais c’était peu puissant, j’espérais simplement que cela soit suffisant en vaporisant le liquide sur la plaie après avoir prévenu mon patient :

« Ca va piquer un peu, c’est le froid, ensuite vous ne sentirez presque plus rien. »

Après cette manipulation pour garçon douillet, je repris le nettoyage minutieux de la plaie et le cours de la conversation. Le fait est que je ne crus pas un instant qu’il ignorait que les Dinosaures ne se brossaient pas les dents, aussi je me contentai d’un petit sourire amusé quand il fit mine de l’apprendre. Mais la suite fut nettement moins amusante, j’étais mortifiée d’avoir osé parler de toutes ces créatures sur lesquelles je ne savais que ce que j’avais lu ou entendu par mon amie et que lui devait connaître sur le bout des doigts. Quand arrêterais-je donc de faire des gaffes plus grosses qu’un Brachiosaure !! Il était mort de rire, il se moquait de moi, oh non, le mec le plus sexy de la colonie se moquait de moi. Voila, j’allais finir vieille fille avec tout un tas de singes hurleurs, certainement sourde, et seule, infiniment seule quand mon père serait mort. J’étais à deux doigts de quitter la pièce pour aller pleurer dans les toilettes quand il me fit comprendre qu’il ne m’en voulait pas, au contraire. Sans vraiment reprendre du poil de la bête tout de suite, et toujours aussi mal à l’aise, je lui servis un petit rire timide histoire de passer à autre chose et de pouvoir replonger dans mon travail. Le bras, le bras, soigner le bras, désinfecter le bras, le bras… Ne regarde pas son épaule !! Le bras… Ne lève pas les yeux ! Pas… non… Merde… Sans trop comprendre comment je me retrouvai à lui sourire bêtement les yeux dans les yeux tout en terminant de désinfecter, papillonnant de tous les cils.

Le papillonnement s’arrêta pour laisser place à deux billes grandes ouvertes aux prunelles bleues-vertes, il venait de me demander si j’avais un fiancé, un copain, une question… il supposait ? Pourquoi donc ? J’écarquillais donc les yeux comme s’il m’avait demandé si je portais une petite culotte. Franchement, j’étais certaine que je n’avais personne dans ma vie, à part mon père, mais je n’étais plus tellement sûre de porter une petite culotte et c’était une sensation très étrange. Il allait vraiment falloir que j’apprenne à ne pas montrer toutes mes émotions, j’avais les joues brûlantes, certainement encore une fois cramoisies et avec la tête que je tirais, je perdais probablement tout mon sex-appeal.

« Heu… Non… Personne… »

Je me retournai pour poser les instruments et surtout pour arrêter de le fixer comme une idiote et essayer de reprendre mes esprits. Respires, respires. Voila, doucement… Là… Respires… Il était hyper craquant et peut-être que s’il m’avait posé cette question il… Rololo… non, impossible…

« Situation gênante ? Oui… Je veux dire! Non ! Enfin… je ne pense pas… »

Je revenais vers lui consciente de n’avoir pas franchement été rassurante, et toujours imperméable à son humour, j’aurais pu rire, mais il me déstabilisait complètement et je n’arrivais pas à me concentrer sur les trucs marrants dans ses phrases. J’essayais de rester sur mes deux pieds malgré mon cœur qui n’arrêtait pas de rebondir dans ma poitrine et sur toutes mes pensées contradictoires qui se bousculaient dans ma tête. Et c’était déjà assez compliqué pour ne pas essayer de comprendre que ce qu’il venait de dire était une plaisanterie destinée à… destinée à quoi d’ailleurs ?

« Si vous suivez mes conseils, il n’y a aucun risque que vous perdiez votre bras. Ne vous inquiétez pas. »

Je lui souris un peu plus calme qu’avant mais toujours un peu chamboulée. Je pris délicatement son bras pour le poser sur une table bien à plat et je commençais la séance de couture, très concentrée, mais comme à mon habitude, très douce et appliquée.

« Ne bougez surtout pas. Vous ne devriez pas avoir de cicatrice. »

Il n’y en avait pas pour longtemps, seulement quelques points pour la blessure la plus profonde et encore, c’était par acquis de conscience. Soudain, une idée me vint à l’esprit, je pourrais prétendre qu’il fallait que je refasse son pansement moi-même pendant au moins… une semaine… deux… deux devraient suffire j’imagine… un mois ? Cela me donnerait une très bonne occasion de le revoir et de faire connaissance avec lui. Et avec un peu de chance de ne pas complètement foirer, de ne pas passer pour une conne et avec le temps, il pourrait m’apprécier. Il pourrait… non ? J’étais quelqu’un d’appréciable non ? Le seul souci c’est que ça n’était pas très pro, pas très sérieux de faire ça alors que ça n’était absolument pas vrai et qu’il pourrait très bien se les faire tout seul. Oserais-je déroger à la règle ?

Perdue dans ma réflexion j’avais arrêté de le recoudre et me tenait debout devant lui avec l’aiguille en l’air et les yeux dans le vague depuis quelques secondes quand un énorme gargouillis dans mon ventre me ramena à la réalité. Je crevais la dalle et ça s’était probablement entendu dans tout l’hôpital.
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MessageSujet: Re: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeMer 9 Jan - 23:25

Spoiler:




    _Va pour Odeya. De quelle origine est ce prénom? Ce n'est pas commun, mais ça je suppose que je ne suis pas le premier à vous l'apprendre.

    Cameron baissa les yeux et fixa sa blessure quelques instants. Il espérait que cela n'allait pas traîner car il avait prévu une sortie sportive dans les prochains jours, pas question d'être handicapé d'un bras. Généralement, lorsqu'il était d'humeur aventurière, il passait entre les colonnes de la grande porte et se glissait dans la jungle en faisant attention aux yeux indiscrets. Il était incroyablement dangereux et insensé de franchir cette frontière seul et sans arme, il aurait lui même déconseillé quelqu'un de le faire. Oui mais voilà, lui n'arrive pas à appliquer ses propres conseils à lui-même : il faisait donc souvent ces petites escales, sorte de divertissement personnel qu'il éprouvait le besoin d'exercer depuis son arrivée ici. Il lui était bien sûr déjà arrivé de tomber nez à nez avec la population dentée locale, mais jusqu'ici il s'en était sortit sans trop de dommages. Ce qui le poussait en ce moment à revenir dans la jungle presque quotidiennement était sa récente découverte. Enfouit sous un monticule de vielles feuilles vertes tirant sur le marron, Cameron avait trouvé un nid d'une taille impressionnante. Deux oeufs de moyenne taille, appartenant selon lui à l'espèce des Massospondylus, ces dinosaures aux longs cous qui passent leur journée à mâcher des feuilles. Non loin de ce nid il avait également repéré la carcasse de leur mère apparemment morte suite à une attaque de carnivores. C'est à partir de ce moment là qu'il décida de venir tous les jours pour surveiller l'état de croissance des oeufs, qui n'allaient plus tard à éclore à présent. Il avait pensé à les ramener au sein de la colonie, mais il aurait alors fallu justifier ses sorties auprès de ses supérieurs. Inconcevable. Et puis, qu'était la vie sans une part de trépidantes péripéties ?

    Désinfection, anesthésiant puis début des points de suture. Tout ça parce qu'un élève avait détaché ce petit dino aux dents pointues. Dino qui s'était fait au préalable empoisonné par des plantes qu'il n'aurait jamais du manger. Le jeune homme espérait simplement que l'infection ne se transmettrait pas sur son bras. Il reporta toute son attention sur la jeune femme en face de lui, vraisemblablement perturbée par le court des évènements. L'avait-il déstabilisée ? Il en était ravi, rien de plus amusant et d'attendrissant qu'une femme sur qui on a un effet certain. Le plus drôle dans l'histoire était qu'elle ne semblait absolument plus contrôler la couleur de sa peau. Il ne cessait de chercher le contact visuel avec elle tandis qu'elle, il le supposa, tentait de garder son côté les yeux posés sur la blessure. Puis pendant quelques secondes ils se fixèrent sans parler, leurs sourires le faisant à leur place.

    _Personne ? Ah oui .. il prit une mine faussement désintéressée, du genre à laisser paraître un visage détaché tout en comprenant l'allusion qui se terrait là-dessous.

    Ce fût en revanche lui qui fut déstabilisé en la voyant fermée à son humour, parfois bourru il fallait le reconnaître. Elle avait l'air de plus en plus intéressante à ces yeux.

    _Bien chef, je suivrai vos ordres! Ce boulet fit un salut militaire qui ne fit que lui arracher une petite grimace de douleur. Il camoufla le tout par un petit rire dont il avait le secret.

    Arrivée au milieu des points de suture la belle infirmière, ou médecin -qu'était-elle d'ailleurs?- s'arrêta. Avant que Cam ne réagisse et ne lance une énième boutade il se fit interrompre par un bourdonnement sourd, étouffé.

    _Très bien très bien, j'allais vous proposer de sortir avec moi d'ici peu de toute manière, pas la peine de demander à votre estomac de grogner de force pour me presser. fit-il du tac au tac.

    Il sourit, triomphant. Il espérait la faire au moins sourire, il était même prêt à se lancer dans des imitations ridicules de dinosaures pour y arriver. L'instant était tout de même crucial : soit elle allait lui dire d'aller au diable lui et son humour à deux francs, soit elle allait jouer le jeu. L'un comme l'autre, Cameron ne renonçait pas si facilement et il était d'ores et déjà prêt à se mettre en quatre pour que la délicate infirmière succombe à ses charmes.

    _Oh bien sûr si vous aviez déjà des plans pour ce soir après le travail je peux aussi m'éclipser, à moins.., il plissa les yeux et pris son air de nounours, ah moins que vous ne soyez de garde cette nuit, auquel cas je me vois contraint d'aller acheter quelque chose à manger sur le marché, de le ramener ici, et de nous improviser un pique nique sur ces lits d'hosto.

    Une mèche s'échappa du chignon de la jeune femme et Cameron saisit l'opportunité du classique en matière de séduction : il tendit son bras valide, agrippa la mèche du bout d'un doigt et la replaça délicatement derrière l'oreille d'Odeya.

    _Vous aviez une mèche qui.. il s'arrêta.

    Elle était si concentrée, si stoïque face à lui. Il du mettre un frein à son propre visage et l'empêcher de se pencher vers elle, s'empêcher de réduire la distance les séparant -pourtant si réduite à l'origine-. Tenter de l'embrasser maintenant serait contraire à ses règles : draguer oui, se presser pas question. Il sourit posément.

    _Où on peut aussi bien manger un morceau devant l'hôpital en regardant les étoiles.

    En revanche, si elle n'était pas du genre romantique, il venait de passer pour un couillon. Qui ne tente rien comme on dit ..
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MessageSujet: Re: I think I might die || Pv Kennocha   I think I might die || Pv Kennocha I_icon_minitimeVen 11 Jan - 18:48

« Juif je crois. Hum, je sais pas, à vrai dire je ne sais pas tellement d’où ça vient ni pourquoi ma mère l’a choisi. Et vous ? Cameron c’est d’origine gaélique, vous venez d'Écosse ou d’Irlande ? »

Déstabilisée oui, c’était le moins qu’on puisse dire, je ne savais plus où me mettre. Je n’avais jamais vraiment su cacher mes émotions, cela pouvait être une qualité, j’étais aussi enthousiasme que franche et passionnée. Mais dans le cas présent j’aurais préféré montrer un peu plus de réserve. Cela dit, c’était difficile de résister à un tel regard, le bleu de ses yeux avait quelque chose de tellement profond que je m’y noyais à chaque fois que j’osais le croiser. J’essayais donc de l’éviter, mais lorsque je le sentais posé sur moi, tous les petits poils de ma nuque qui se hérissaient, rien de vraiment désagréable, plutôt… magnétique. Mais entre ça et le fait que j’essayais de rester naturelle, je ne pouvais pas rester les yeux rivés au sol ou sur son bras jusqu’à nouvel ordre. En plus même son bras, ça faisait un peu comme la ligne à suivre pour arriver à son cou, son visage, et ses yeux. On y échappe pas, quoi que je fasse, tout me ramenait à ça, et pire, il était bien foutu avec ça ! Non mais sexy je vous jure, il faudrait que je le dise à mon amie, la Hermione Granger du cours de zoologie, brillante, douée même, mais elle ne voyait pas plus loin que le livre devant elle. Moi, ma grande spécialité était bien de perdre le contrôle, je vivais toujours les choses à deux-cent pour-cents et j’étais bien incapable de faire semblant de ne rien ressentir. Lorsque je discutais avec elle, je sautillais sur ma chaise, tellement intéressée par ce qu’elle disait et subjuguée par tant de connaissances, curieuse de tout savoir. Et lui… lui c’était autre chose, mais je crois que même s’il m’avait parlé des mêmes choses qu’elle, et certainement bien mieux, je n’aurais pas vraiment écouté.

Personne, pas de petit ami, mais un père avec lequel je vivais, que j’adorais, et qui me couvait comme si j’étais en sucre. Oh et puis merde, j’avais 21 ans depuis peu, j’étais majeure et vaccinée et tout l’amour de mon père ne remplacerait jamais celui d’un homme, d’un mari et d’une famille. Pas que je sois pressée d’en construire une et d’avoir des enfants, mais il était peut-être temps de me trouver un mec parce que ça n’était pas en restant dans mon coin que j’allais trouver mon prince charmant. Celui là était tout à fait charmant, prince je l’ignorais, mais il était craquant, sans aucun doute, et intelligent, ça me plaisait bien d’imaginer nos soirées en amoureux, la tête de nos enfants. Cela dit, là tout de suite, j’avais du mal à savoir ce que sa réponse signifiait, s’il était intéressé ou pas. Je m’étais probablement encore fait des films. Ah moi et mon cœur de guimauve, incorrigible. Je souriais de ma bêtise tout en continuant les points et en donnant mes instructions quand soudain je vis le bras se lever et partir avec l’aiguille plantée dedans et le fil qui pendouillait.

« Mais ! JE VIENS DE VOUS DIRE DE NE PAS BOUGER ! Vous êtes idiot ou quoi ? Ça aurait pu vous arracher le point et… »

Je pris son bras fermement le reposait sur la table et lui lançait un regard farouche qui voulait dire qu’il avait intérêt à ne pas recommencer. Il avait fait un salut militaire. Ce je connaissais bien, et d’ailleurs, il le faisait n’importe comment, je le regardais un instant les sourcils froncés. Mon père étant un ancien des forces spéciales désormais instructeur ici, j’avais un grand respect pour la fonction de soldat et je n’appréciais pas ceux qui s’en moquaient. Mais bon, ça n’était qu’une plaisanterie innocente, et puis mon principal souci n’était pas là. Je regardai la blessure pour vérifier que son geste n’avait pas tout foutu en l’air, mais il avait de la chance, j’avais lâché l’aiguille et évité ainsi de faire des dégâts en plus. Je repris les points en lui jetant parfois des regards sévères. Mais cela ne dura pas très longtemps car malgré sa folie, ou peut-être même encore d’avantage grâce à elle, il me plaisait et j’avais envie de me donner l’occasion de faire plus ample connaissance. J’essayais donc de trouver une solution et le plan qui me vint en tête était certes excellent, mais contre tous mes principes. Pas le temps de prendre la décision puisque mon estomac venait de se rappeler à mon bon souvenir. Je n’avais effectivement pas mangé avant de partir, et j’étais rouge vif du bout du nez à la pointe des oreilles, après ce rugissement interne qui n’était ni discret ni franchement classe.

« Désolée… » Mais… est il en train de m’inviter ? Panique, pas sûre, WOW, heu…Ok... C'est pas le moment de merder Pourquoi dire non, je riais doucement, parce que tout de même sa réplique était très amusante et donc, en plus d’être brillant et beau il était drôle, mais j’étais encore trop honteuse pour éclater de rire. « Non… Oui… Je veux dire… Pardon… Heu… C’est… Je n’ai pas eut le temps de manger avant de venir… Je ne voulais pas… Mais oui… Enfin non, je… je n’avais rien de prévu, alors… Oui, je veux bien… seulement je travaille jusqu’à 8h… 8h demain… Je veux dire, le matin.» NUL ! Nul ! Je suis nulle et même pas foutue de lui répondre normalement. A ça aussi il venait de trouver une solution, c’était trop… mignon… romantique… et si je pensais qu’il n’était pas possible de devenir plus écarlate après le gargouillis intempestif, hé bien je me rendis compte que si. « De garde oui… Toute la nuit. Sur les lits ? Heu… Oui… pourquoi pas. Je veux dire... d'accord. Je sors avec vous... heu... enfin... Je dine avec vous. »

Raide comme un manche à balais, je n’osai même pas faire un pas en arrière quand il approcha sa main de mon visage pour ranger une mèche échappée de mon chignon derrière mon oreille. S’il me croyait stoïque, moi j’étais en fait au bord de la crise d’apoplexie, il était BEAUCOUP trop près de moi. D’ailleurs, j’en avais oublié de respiré et je m’en rendis compte lorsque n’y tenant plus, je pris une grande inspiration et recommençai à respirer à peu près normalement après avoir quelques secondes forcé ma poitrine à se soulever un peu plus qu’à l’habitude pour reprendre mon souffle. Mais mes esprits, non, mes esprits étaient perdus depuis bien longtemps, probablement depuis que j’étais entrée dans cette pièce.

« Sur le toit ! Sur le toit parce que… on voit mieux les étoiles ! »

C’était vrai, les lumières étaient moins gênantes, mais c’était surtout parce que personne ne nous y chercherais, parce que personne ne nous y dérangerais et parce que nous avions nettement moins de chance d’être aperçut, et aucune que mon père débarque et le plaque au sol ou pire. Le toit se serait parfait… regarder les étoiles en mangeant un bout avec lui… se serait parfait. Mais là tout de suite il fallait que je… que je me calme que j’aille… me mettre la tête sous l’eau.

« Je reviens... »

Je sortis précipitamment et fit couler de l’eau dans le lavabo des toilettes pour dames, j’allais m’y plonger pour me rafraichir les idées quand je me dis que c’était totalement débile, que j’aurais les cheveux mouillés et que tout mon maquillage allait couler partout. Je me contentais donc de m’asperger un peu les joues pour leur redonner une température acceptable et de me sécher le visage le temps de reprendre un peu contenance. Je revins donc cinq minutes plus tard comme si de rien n’était, terminai les points en silence et d’une manière on ne peut plus sérieuse. J’entrepris ensuite de lui faire son pansement en lui expliquant qu’il faudrait qu’il le change tous les soirs et en profite pour nettoyer à l’eau claire et désinfecter.

« Si ça suinte un peu, c’est normal, mais si ça devient jaune ou blanchâtre, vous venez illico à l’hôpital. Si ça vous démange un peu, c’est normal aussi, mais ne grattez pas vous risquez de rouvrir la plaie. Par contre si ça recommence à vous faire mal surtout venez ici pour qu’on vérifie que tout va bien. »

Le dernier morceau de sparadrap fut enfin collé sur la compresse et j’ajoutai une bande pour être certaine que cela tienne jusqu’au lendemain soir.

« Vous reviendrez ici dans quelques jours pour contrôler la cicatrisation. En attendant, si vous voulez qu’on vous prescrive des antidouleurs, vous demanderez au médecin, je vais l’appeler et chercher de quoi vous faire les pansements pour les prochains jours. »

Citation :
Quelques minutes plus tard, le docteur de garde entra seul dans la pièce avec un dossier et un air de curiosité malsaine sur le visage.

« Alors ? la petite Kennocha c’est bien occupée de vous ? Elle est bien, hein... jolie, et entre nous, plus douée que moi pour les points, c’est pour ça que je lui confie cette tâche. En plus je vous avouerais que faire de la couture me fait royalement chier, j’ai toujours estimé que nous, médecins titulaires avions mieux à faire. Enfin vous connaissez ça, vous avec aussi un doctorat hein, on n’a pas fait hui ans d’études pour faire les mêmes gestes répétitifs tous les jours, c’est bon pour les infirmières ça. »

Il s’approcha et s’installa à la table pour faire l’ordonnance et noter les observations de la jeune femme dans le dossier.

« Bon à priori d’après ce qu’elle m’a dis ça va, mais vous avez quand même bien fait de venir nous voir, ça aurait pu s’infecter. Heureusement maintenant que c’est bien propre, on va vous mettre sous antibiotique pour limiter les risques, mais en dehors de ça, le problème est réglé. Tout ce que vous avez à faire c’est de maintenir la plaie bien propre pendant quelques jours le temps de la cicatrisation et de revenir me voir s’il y a le moindre problème. Dans une petite semaine vous viendrez, on retirera le pansement et si tout va bien vous pourrez repartir avec un bras tout neuf. »

Contrairement à Kennocha, il connaissait parfaitement la réputation de Cameron auprès des filles de la colonie. Il tendit l’ordonnance au jeune homme avec un petit sourire en coin et se leva emportant le dossier sous le bras, mais avant d’ouvrir la porte il se retourna et dit :

« Par contre je sais pas ce que vous lui avez fait, mais je l’ai jamais vu comme ça. Enfin, je crois que je suis trop vieux, elle ne me regarde même pas, et c’est pas faute d’essayer. Mais ces jolies joues roses, là c’est à croquer, sans parler de son petit cul, mais vous ne pouvez pas savoir puisque vous ne l’avez pas vue sans blouse. Vous avez pas idée comme j’aimerais avoir vingt ans de moins depuis qu’elle est arrivée, profitez en bien. Et si vous pouviez me la décoincer un peu pour que je puisse en profiter quand vous en aurez terminé avec elle, je serais pas contre. Après tout je vous rends service en ne lui disant rien de votre réputation de coureur de jupons, ça pourrait fort bien calmer ses ardeurs. »

Avec un dernier sourire, il passa la porte et s’éloigna, croisant au passage Kennocha avec une boite de compresses, un rouleau de sparadrap et un sourire jusqu’aux oreilles.

J’entrai de nouveau dans la chambre et posait devant lui le matériel pour ses pansements en lui expliquant une dernière fois comment faire puis je lui souris un peu timidement en rougissant de nouveau et en me tordant les mains.

« Alors ? Heu… je vous attends où ? Je… enfin s’il y a du boulot je serais obligée de redescendre mais Monsieurs Sweets dort donc à moins qu’il y a ait un autre accident… Enfin bref… C’est… Je peux vous attendre sur le toit si vous voulez. »
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