Tic. Tac. Tic. Tac. Huit heures. Tic. Tac. Le son de l'horloge était insupportable. Tu retint un juron, et, à la place, laissa échapper un petit cri énervé, stressé. Tu sortis de la salle, suivie du regard de tes parents. Tu marchai dans les couloirs blancs de l'hôpital. Souffrance. Tristesse. Mort. Voila l'atmosphère de cet endroit. Tu t'adossais à un mur, puis tu te laissas tomber au sol, pleurant. Douleur. Peur. Voila ce que tu ressentais en ces lieux, durant la court période qu'a durée la scène décrite ci-dessus. Appuyant ta tête contre tes genoux repliés sur sa poitrine, tu entouras ceux-ci de tes bras et pleuras. Soudain, tu sentis quelque chose de chaud sur ton épaule. Une main rassurante, porteuse de nouvelles, bonne sou mauvaises. Tu levas ton visage rempli de larmes vers cette silhouette qui ne t'était pas familière. Vêtue de vêtements blancs, le médecin te parla, et...

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...

Frustrant, hein? Mais vous connaîtrez la suite de cette histoire que lorsque je le désirerai, c'est-à-dire, plus bas. Revenons onze années avant, le jour de ta naissance, Lysander. Tu es née dans une famille extrêmement... soudée. Nan je rigole, elle est pas soudée du tout, ta famille. Enfin si... Quoi que non... Ahah, j'aime vous torturer ainsi. Mais je vous promet que c'est la dernière fois... Alors voila, tes parents étaient extrêmement pratiquants. Ton grand frère, l'aîné, Nolan, était égocentrique, fier de lui, le "gamin parfait". Celui qui amenait toujours de bonnes notes - quoi qu'inférieures à celles de son petit frère, alors que ce dernier travaillait peu, pour ne pas dire jamais -, celui qui reçoit toujours des compliments pour sa façon d'être, pour sa bonne conduite. Celui qui plait aux adultes, mais tape sur les nerfs aux enfants. Car, encore, s'il avait réellement été parfait, d'accord. Mais lui ne l'était pas, il se croyait... supérieur. Et ça avait le don d'énerver ton autre frère, Klaus. Celui-ci avait un destin, un objectif: faire ch*er ses parents. Les embêter. C'était sa façon d'être, et, bien que tu appréciais Nolan, tu lui préférais Klaus. Et celui-ci "te le rendait bien". Vous étiez extrêmement proches, tellement que lorsqu'il t'arrive quelque chose, tu n'hésites pas une seule seconde à aller le dire à Klaus. À lui et à personne d'autre. Tu aimais tes parents, mais ceux-ci avaient une vision de la vie implacable, et incompatibles à la vie d'une jeune fille. Encore, lorsque celle-ci est jeune, d'accord. Mais une adolescente a besoin de parents qui sauraient la conseiller, d'une manière différente que ses parents. Je ne sais pas si vous me comprenez. Si jamais tu pêchais (pas dans le sens premier du terme, mais dans celui catholique), tes parents te demanderons d'aller te confesser. Et c'est tout. Alors qu'un parent différent te conseillerai, t'aiderait, voir te punirait. À force, tu allais pensais que le prêtre était plus un père pour toi que ne le sont tes parents. Encore une fois, tu les aimes beaucoup, je ne nie pas ça. Seulement, ils ne te comprenaient pas aussi bien que le faisait ton grand frère. Lui, il te comprenait. Klaus t'aidait, te protéger et, même s'il avait tendance à vouloir te surprotéger, tu savais que tu pouvais lui confier tes problèmes, qu'il t'aiderait à trouver une solution. Tes parents te diraient que "tout est dans le pardon". J'espère que vous comprenez mieux, maintenant. Si ce n'est pas le cas... Bah tant pis pour vous.

Donc voila, tu as eu une enfance heureuse, bien que tu souhaitais que ta famille soit plus unie. Il t'arrivait de partir en pleurant lorsque deux personnes de ta famille pleuraient, et ça avait le don de les calmer. Généralement. Et donc voila, on en revient à la fameuse scène d'en haut... Tien, vous ai-je parlé de sa passion pour les arts? Bon, d'accord, je changerai pas de sujet... Alors voila, "j'accouche", comme dirait certaines personnes.

Le médecin te révéla que ton frère allait bien. Mais qu'il avait besoin d'un rein. Tu allas le voir. Le lendemain, tu lui supplias de prendre le rein de ta mère, ou le tien. Tu ne ovulais pas qu'il meurt. Ça serait comme perdre... à peu près tout. Tu n'aurais plus personne en qui te confier, mis à part le prêtre, et encore. Tu n'aurais plus ton frère, celui qui te réconfortait quand tu en avais besoin, celui que tu avais tant besoin... Oui, en quelque sorte, c'était égoïste de ta part de lui demander ça. Mais tu le ferais à nouveau, s'il le fallait. L'espace d'un moment, tu avais cru qu'il était mort. Ton coeur avait eu un raté. Les larmes avaient coulées, avant même que ton esprit comprenne ce qu'ils e passait. Tes jambes avaient tremblés, tu es tombée par terre, sans comprendre encore ce qu'il se passait. Ton corps avait réagit plus vite que ton esprit. Puis, lorsque tu avais compris, tu avais hurlé. Mais alors l'hurlement le plus douloureux que tu as jamais poussé, entendu, même. Tu t'étais recroquevillée sur toi-même, sur le côté, tu avais pris ta tête entre tes mains, tu pleurais, arrachant presque tes cheveux... Tu ne voulais jamais revivre ça...

Enfin voila. Il y a eu plus de peur que de mal, comme on dit. Ta vie continua son rythme "tranquilou", heureux. Jusqu'à ce que ça arriva. Ça devait arriver. L'amour. La joie la plus intense. Tu tombas amoureuses d'un jeune garçon, alors que tu avais seize ans. C'était le coup de foudre direct. Vous étiez tombés amoureux, sortis ensemble. C'était une idylle. L'amour parfait. Tu te réveillais le matin le sourire aux lèvres, et te couchait le soir, désirant avidement une autre journée de cette joie. Tu y goûta une année. Tu te fiança, ensuite. D'ailleurs, la demande avait été si romantique. Tu t'en souviendras toujours. Lorsque tu en avais parlé à tes amies, celles-ci avaient - littéralement - bavé. Enfin bref. J'ai zappé cette partie, car une vie heureuse, c'est pas marrant Faut qu'il y ait du changement! Des choses piquantes, tristes, douloureuses, qui viennent tout détruire. Oui, je suis sadique, et j'en suis fière!

Et donc voila. Tu avais décidé, pour tes parents, surtout, que tu resterais vierge jusqu'au mariage. Mais ton fiancé n'était pas du même avis. Alors, un jour, il te viola, puisqu'il pensait qu'il avait suffisamment attendue. Alors que c'est bête: il lui restait quoi, à attendre? Un mois? Deux, peut-être. Maximum. Après, vous vous serez mariés. Et la vie aurait été heureuse. Mais elle ne l'a pas été. L'homme est quelqu'un d'impatient, généralement. Il a une limite. Et lorsqu'il l'atteint... Voila, quoi. Une fois que ce fut fait, tu prévins tout de suite ton frère. Et celui-ci voulu le tuer. Heureusement, tu réussis à l'en dissuader. Et vous êtes allés à Terra Nova. Ça fait maintenant un an. Je sais que j'aurais put mieux décrire, comme tes premières impressions, mais à quoi bon? Ceux qui vont lire ça sont où une personne qui va la validée, ma fiche, ou une personne qui lira ça pour la lire. Et alors il/elle lira sans doute mes rps, et donc comprendra plus facilement ses envies, et tout et tout. Donc rendez-vous dans mes rps, d'accord? Non? Bon bah d'accord .___.